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KTA TOUR


historique


Cette page parle de l'histoire de quelques salles

 

La plage

Le réservoir de Montsouris

Le lac de Montsouris

Ainsi appelée à cause du sable utilisé pour les bourrages qui recouvrent en partie le sol. Ancienne carrière à piliers tournés avec piliers de consolidation (ceux au sud, en béton, sont récents) de la rue du douanier Rousseau et des immeubles avoisinant. (Giraud 1989)

 

Consolidation des carrières sous le réservoir des eaux de la Vanne. Construit par Hausmann et Belgrand (1868-1874). En 1884 le réservoir se vida dans les carrières à la suite d'un effondrement. (Giraud 1989)

 

Creusé en 1869, il se vida par les carrières souterraines le jour de son inauguration. L'ingénieur se suicida. (Giraud 1989)

 

Salle située dans la cave d'une ancienne brasserie de la rue du Père Corentin, ancienne rue de la Voie Verte. Dans ce secteur on trouve, vers 1900, plusieurs industriels de la bière en raison des conditions favorables à sa fabrication, température (12°C) et taux d'hydrométrie constants. (Drac)

 

D'une durée de six ans les travaux ont consisté à monter mille huit cents piliers en sous-sol correspondant à ceux de l'intérieur du réservoir soutenant la voûte de l'édifice. La capacité de celui-ci est de 300 000 litres divisés en deux réserves. (Drac)

 

Le Val de Grâce

Salle électrogène

Le jardin

Un des lieux les plus mystérieux et les plus inquiétants des catacombes... Ces souterrains, résultant d'une très vieille carrière à piliers tournés, furent le lieu des conspirations d'Anne d'Autriche avec Cinq Mars et les Espagnols contre Richelieu qui fit perquisitionner le Val de Grâce par le chancelier Séguier en 1637. Le " Corridor " et le " Château des Cloportes " sont les consolidations que fit Mansard quand il fit construire l'église et le couvent, de même que l'escalier qui porte désormais son nom. Certaines parties (le Jardin) furent transformées en abri pendant la seconde guerre. Sans cesse muré et démuré. Le murage (nov. 87) est dû au forçage  de la porte blindée fermant l'escalier du Jardin par des vandales. (Giraud 1989)

 

Comportait un groupe électrogène alimentant l'abri antiaérien (il reste les cosses et des câbles). Puits d'évacuation des gaz du groupe électrogène. (Giraud 1989)

 

Sous le jardin derrière l'église. Ce lieu fut aménagé en abri antiaérien pendant la seconde guerre (bancs, murs de briques défoncés). (Giraud 1989)

 

Le pavillon de la reine

Salle des radios

Salle Z

" Le trou de service de Mme la reine " sous les appartements d'Anne d'Autriche. Le puits (comblé) qui aboutit au milieu de la salle est l'ancien puits des latrines de la reine. (Giraud 1989)

 

Des centaines de radios de l'hôpital y étaient stockées jusqu'en 1970. (Giraud 1989)

 

Haut lieu des catacombes, boums fréquentes. Consolidations d'immeubles rue Claude Bernard par des piliers et des voûtes. Nommée salle Z car depuis que les entrées côté rue Feuillantines et rue d'Ulm sont murées, elle constitue l'ultime salle au bout du labyrinthe du Val de Grâce comme Z la dernière lettre de l'alphabet. (Giraud 1989)

 

Abri FFI

Souterrains de l'observatoire

Hôpital Cochin

PC des résidents août 1944. (Giraud 1989)

 

Consolidés par Claude Perrault, architecte de l'observatoire sous Louis 15, frère du fabuliste. Lieu des expériences du savant Cassini. (Giraud 1989)

 

Secteur muré depuis longtemps, carrières aménagées et restaurées par la SEMDACS. (Giraud 1989)

 

Une rumeur prétend qu'un escalier de cet abri mène directement à l'intérieur du lion place Denfert Rochereau (de l'extérieur, on peut voir les meurtrières par lesquelles les résistants surveillaient cet axe stratégique). (Chriskta)

 

Abri Sainte - Anne

La fosse aux liens

Salle des craies Robert

Anciennes caves de brasserie. Transformées en abri antiaérien pendant la seconde guerre. Futur musée de la bière ??? (Giraud 1989)

 

Ancienne carrière à ciel ouvert remblayée. (Giraud 1989)

 

En partie remblayée dans les années 70 - assez bas de plafond, dite aussi "salle squat". (Giraud 1989)

 

Cabinet minéralogique

La tombe de Philibert Aspairt

Bunker allemand du lycée Montaigne

Se trouvant sur le boulevard Saint-Jacques, comportant en son centre un escalier factice créé au début du 19ème siècle. Cet escalier fut créé pour exposer les différents minéraux possédant des caractéristiques curieuses, qui furent recueillis lors des consolidations. Ces escaliers existaient au nombre de six mais seul un de nos jours est encore visible. (Drac)

 

Philibert Aspairt, portier du Val de Grâce, parti à la conquête du trésor des chartreux (ou de leur liqueur), perdu dans les catacombes, mort en 1783, retrouvé onze ans après, reconnu grâce à son trousseau de clefs, et inhumé à la même place. (Giraud 1989)

 

Abri antiaérien construit par les Allemands durant la seconde guerre pour les forces d'occupation casernées au lycée Montaigne. Le bunker communiquait avec les abris du Luxembourg par la rue Madame et la rue de Vaugirard. Il reste de nombreuses inscriptions en allemand et les fameuses portes blindées à sas avec volant.

1 : flèches rouges : Hinsterhof (2ème cour Montaigne)

2 : flèches bleues : Saint Michel

3 : flèches noires : Notre Dame - Bonaparte

 (Giraud 1989)

 

Les marches de l'escalier représentent les différentes qualités et épaisseurs des bancs de roche des carrières. Ces indications permettaient de situer au mieux chaque couche géologique. Il existait six cabinets identiques à celui-ci situés sous la barrière Saint-Jacques, sous le jardin du Luxembourg, sous la rue Notre Dame des Champs, dans les catacombes (ossuaire officiel), sous la route de Fontainebleau et sous le faubourg Saint-Marcet. Ils ont hélas été abîmés par divers individus. On trouve aussi l'un d'entre eux rue Primatice dans le treizième arrondissement. (Chriskta)

 

C'est une équipe de topographes qui trouva, au croisement de l'ancienne rue d'Enfer et de la rue l'Abbé de l'Épée, le squelette du pauvre homme. C'est Héricart de Thury, responsable de l'aménagement des catacombes et des différent cabinets minéralogiques entre autres, qui fit élever une stèle sur laquelle on peut lire : " A la mémoire de Philibert Aspairt perdu dans cette carrière le 3 novembre 1793, retrouvé onze ans après et inhumé en la même place le 30 avril 1804. " (Drac)

 

Aménagé par les Allemands de 1940 à 1943. Ce véritable labyrinthe fléché par des repères qui permettaient  de rejoindre rapidement les différentes sorties en cas d'alerte. Une anecdote raconte qu'à la libération de Paris des uniformes SS furent retrouvés en bas d'un escalier de secours situé rue Bonaparte. Les Allemands ayant voulu échapper, le plus discrètement possible en habit civil, aux résistants très présents en cette période. (Drac)

 

La fontaine des Chartreux

Abri des Feuillantines ou abri Laval

Ossuaires

Les carrières des Chartreux, se trouvant sous l'ancien domaine des Chartreux, étaient constituées de 3 kilomètres de galeries et de vastes salles, se poursuivant jusqu'aux rue d'Assas, de Vaugirard et de Notre Dame des Champs. Elles ont servi à la construction de leur couvent et d'autres édifices (dont l'abbaye de Saint Germain des Près). La fontaine y a été aménagée en 1819. C'est un des endroits cultes des carrières. Les Chartreux, éclairés de torches de résine, préparaient en ces lieux de la bière et diverses liqueurs. Lors de la seconde guerre, ces carrières ont été transformées en abri, dont celui du lycée Montaigne. Pour la petite histoire : vers 1550, la rue du bac était le chemin par lequel on apportait depuis les carrières de Vaugirard les pierres destinées à la construction des Tuileries. On leur faisait traverser la Seine en les chargeant dans un bac... (Chriskta)

 

Construit par Pierre Laval  pendant la seconde guerre, l'abri des Feuillantines était un hôtel souterrain " tout confort " qui permettait d'abriter une cinquantaine de privilégiés, avec chauffage central, électricité, drainage contre l'humidité, décantation des eaux usées etc. Compte tenu du symbole qu'il représentait il a été saccagé dès la libération. Il reste des pans de mur en céramique, des morceaux de tuyaux etc.  (Giraud 1989)

 

Les cimetières parisiens, en particulier celui des Innocents (qui était situé au niveau de l'actuel Forum des Halles) étaient arrivés à un état d'insalubrité public tel qu'il fallut rendre une décision rapide pour arrêter le fléau. Quasi simultanément les carrières sous la place Denfert Rochereau venaient d'être consolidées, représentant en soi un lieu idéal (taux et température constants, propices à la conservation des os) pour entreposer tous ces ossements qui encombraient Paris. Le 7 avril 1786 les transferts commencent et jusqu'au début du 20ème siècle tout ossement trouvé à Paris, au cours des travaux d'urbanisme par exemple, est mis dans les carrières faisant office de catacombes romaines. En ce qui concerne le cimetière Montparnasse les ossements se trouvant dans des galeries d'inspection murées, proviennent de fosses communes fermées dans ce même cimetière. (Drac)

 

La piscine

Galeries parallèles inondées, la hauteur d'eau croît en allant vers le sud : jusqu'à la taille puis jusqu'au cou ? (Giraud 1989)

 

La légende d'Isorée

Voici contée la légende d'Ysoré en l'an 1180

Ysoré, Roi Païen de Coïmbre en Portugal, Sarrasin et de plus géant de près de 4 mètres 50, était arrivé devant Paris qui "estoit à cel jour moult petite".

Il s'était établi à Montmartre et venait chaque matin lancer un défi aux Parisiens. Pour se défaire de lui, le bon Roi Louis envoya un messager Guillaume d'Orange, seul capable d'abattre le terrible Ysoré en combat singulier.

Guillaume vivait reclus dans son village de Gellone, près de Montpellier, après s'être illustré dans de nombreux combats contre les Sarrasins. Il se déclara mort à l'envoyé du Roi Louis qui ne le reconnut pas, puis, tandis qu'a Paris l'affliction était grande, il reprit son vieil équipement de guerre et s'arracha de son ermitage pour secourir son suzerain.

Arrivé un soir devant une porte de Paris, il se vit refuser l'entrée de la ville, ordre étant donné de ne laisser entrer qui que se soit pendant la nuit. Guillaume passa celle ci chez un pauvre homme, Bernard, dont la cabane était cachée dans un fossé abandonné. Bernard du Fossé lui confirma que chaque matin Ysoré venait jusqu'au pied du rempart jeter un défi que jusqu'ici personne n'avait encore osé relever.

Le lendemain matin, Guillaume s'en alla à la rencontre du géant, et les deux adversaires en vinrent aux mains.

" Roi Ysoré tint la hace tranchante,

Vers dant Guillaume  est venu tost corant,

Férir le guide sour son hiaume luisant

Li quens se haste si le ferir avant

Le col li trence aussi con qu'un enfant

Puis prend la teste à tout l'elme luisant

Ainc n'en veut plus porter ne tant se quand

Le corps laissa a terre tout sanglotant "

Guillaume tua donc Ysoré, lui coupa la tête, la porta à Bernard du Fossé à qui il se fit reconnaître, puis reprit au galop le chemin de son ermitage. Ysoré fut enterré à l'endroit même ou il était tombé.

La tombe d'Ysoré, transformé par l'histoire, devint Ysoere, isoire puis LA TOMBE D'ISSOIRE. (h2o 1992)

 

 

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